La recherche publique est soldée. Je connais un chercheur du public qui a trouvé. Il doit toute la journée chercher des budgets pour pouvoir financer ses projets. Au lieu de cela, sur Rennes, des chercheurs du privé s’affichent en public. Ils n’ont aucune appréciation de l’intérêt général.
Je comprends qu’on veuille faire confiance à la recherche, mais il existe deux recherches, celle du privé et celle du public.
La recherche du privé fusionne avec le marketing. Elle consiste à être opportuniste, à reprendre les idées des autres pour les améliorer visuellement. Rares sont des recherches privées qui créent de nouveaux outils, car il faut investir longuement sans être forcé de recevoir un gain.
La recherche du public peut aussi consister à reprendre les idées des élèves. Mais les meilleurs chercheurs travaillent dès qu’ils le souhaitent, et ceux qui trouvent sont des accrocs du travail, de la mise en valeur de l’intérêt général. Or la mise en valeur de l’intérêt général manque. L’intérêt individuel est à chaque fois mis en valeur dès que le privé s’affiche, même si des chercheurs, inclus dans des entreprises, trouvent de nouveaux marchés. Le produit sera mis en avant, pas la façon de le trouver.
En passant il y a les indépendants comme moi, qui ont travaillé dans leur branche en se disant qu’on pouvait l’améliorer. Certains créent leur entreprise, encore faut-il que le marché soit porteur. Moi je sais que l’on peut diviser par 6 les temps de développement logiciel actuels.
Je ne vois aucun intérêt à écouter des intervenants qui ne croient pas en l’utopie. Ceux qui s’intéressent à ces personnes pensent avant tout à leur intérêt. Ainsi lorsque le privé est invité à des réunions, c’est à qui cirera le mieux les bottes de l’autre. Certains feront croire qu’ils voudraient améliorer la société. Mais s’ils le voulaient vraiment, ils seraient mal vus par l’intervenant, ne pensant pas forcément à l’intérêt de ce dernier.
Ainsi le privé paye des lobbyistes, pour empêcher la concurrence de s’installer. Ces lobbyistes empêchent la démocratie représentative de s’installer. Ils peuvent être payés par la gauche, qui ne peut intervenir sur la recherche publique, en la repoussant alors sans s’en rendre compte.
Ainsi une amie à moi, qui pense à l’intérêt général, et aurait pu animer les ateliers de ma ville, a été écartée de la possibilité d’animer des ateliers. Elle et son ami passent leurs journées à chercher des budgets.