Analyses sur la société française
Comprendre la france

Retrouvez un historique d’analyses sur la société française pour mieux comprendre comment elle fonctionne. Ensuite il nous sera possible de l’améliorer.

Mes dernières publications vidéos :
https://www.agoravox.tv/auteur/matthius

Photos de https://commons.wikimedia.org et de http://openclipart.org/

Ce site web est en licence libre CC-by-SA. Vous pouvez réutiliser le site en citant l’auteur ou le site web.

Sources de ce site web :
https://archive.org/download/SauveLiberlog/economiesgbases.tar.7z
https://archive.org/download/SauveLiberlog/ftp1.zip
https://archive.org/download/SauveLiberlog/ftp2.zip
https://archive.org/download/SauveLiberlog/ftp3.zip

Aides ou fiscalité
Article mis en ligne le 16 avril 2007
dernière modification le 8 mai 2013

par Matthieu Giroux

Alléger la fiscalité pour l’environnement peut paraitre juste. Seulement s’il n’y a que cela seuls les plus aisés profiteront de l’investissement écologique. Ce seront donc les seuls àavoir bonne conscience. Alléger la fiscalité pour créer des emplois semble juste seulement cela laisse peu de marge de manoeuvre si il y a allègement fiscal sans contrepartie. En effet l’argent devant être alloué àl’investissement pour les grandes entreprises va en 2007 essentiellement vers les actionnaires. Alors plus aucune entreprise française ne voudra investir s’il n’ a pas une obligation de résultat en échange.

Alléger la fiscalité pour les investisseurs semble pour certains justes. Seulement ce sont les classes les plus aisées qui investissent grâce àla fiscalité. Lorsqu’on leur donne cet argent ils le stockent pour préparer un achat au lieu de se subventionner comme on le faisait avant. Alors l’argent alloué ne sert àrien pendant plusieurs années.

Aider les plus bas revenus est la seule cause juste. Car lorsqu’on aide les plus bas revenus l’argent est immédiatement réinvestit parce que lorsqu’on a peu on consomme beaucoup pour le peu d’argent. L’argent ne fait que passer et est transformé en biens. On retrouve alors la première utilité du fiduciaire. C’est pour cela que réduire les inégalités permet de créer un effet d’aubaine.

Par ailleurs aider les plus bas revenus c’est aussi aider les moyens revenus. Les moyens revenus vont en effet bénéficier de certains avantages des bas revenus si pendant un moment ils ont une mauvaise situation. Il faudra ajouter que ce sont les bas et moyens revenus voulant accéder àla richesse qui créent les activités les plus plus risquées.

Réponse àYann :
Ce qui m’interpelle àpropos de ce que l’on pense en France c’est l’allègement de la fiscalité. Certains disent que c’est important. Cependant cet allègement de la fiscalité n’a pas permis àla France de retirer les bénéfices du boom immobilier. Alléger la fiscalité c’est faire confiance aux entreprises. Seulement le problème français c’est que les entreprises réinvestissent peu.

Pourquoi les entreprises investissent peu ?
Les actionnaires ne veulent pas réinvestir dans les entreprises françaises parce qu’ils n’ont pas cette fidélité qui existait quand les entreprises ne leur appartenaient pas.

Comment faire ?
L’exemple allemand a été convaincant parce qu’il ont su utiliser la recherche et la formation pour améliorer leurs produits. Avec deux partis au pouvoir ils sont en relâchement. Je pense pour ma part que le gouvernement précédent a été meilleur que le gouvernement Merkel. En effet là-bas le renouvellement des gammes de produits de qualité est moins aidé.

La fiscalité pour la recherche et la formation !

La fiscalité ne peut que partiellement aider la recherche et la formation. Pourquoi ?
La fiscalité aiderait la recherche privée seulement c’est la recherche publique qui voit la création de nouveaux produits pour le long terme. La région bretonne après avoir changé de parti en 2004 a créé un pôle de recherche pour la création de plastiques spécifiques pour tenter de garder l’usine CITROEN tout en développant les P.M.E.. Par ailleurs les augmentations d’impôts pour les régions sont en majeure partie dues àun transfert de budget de l’état vers les régions. Il est ànoter qu’il faut se méfier des indicateurs donnés pas l’état après 2004 sur les régions.
Il est difficile d’encourager la formation par la fiscalité parce que la formation est aidée publiquement en France. Par contre la formation professionnelle doit non seulement être aidée par l’état mais en plus être correctement intégrée dans les entreprises. Les bénéfices iraient non seulement aux salariés mais en plus aux entreprises.

On dit "assistanat". Ces mots pour définir la France ont changé. Seulement on a oublié la tradition française. Que dire si l’on mettait comme emblème de la France ces trois mots : "Liberté, Egalité, Assistanat".

Par ailleurs on dit que l’assistanat donc la solidarité ne sert pas l’économie. Je dirai que l’économie ne sert plus la quasi-unanimité des personnes. Je parlerai donc du Maroc un pays où il y a beaucoup de chômage. Le chômage dans ce pays n’est pas vu comme en France. La solidarité permet justement de palier àce manque de richesse. Là-bas on a l’habitude de donner de l’argent àdes personnes sans ressource. La richesse au Maroc est donc suffisante. Que feraient certains marocains s’il suivaient ce qu’on disait en France au début du XXIe siècle ? Je pense qu’il se passerait plus facilement au Maroc ce qui se passe en 2007 aux Etats-Unis, àsavoir une méfiance accrue envers chaque américain a cause de prêts bancaires non remboursés. On n’en parlerait évidemment pas en France car cela ne nous influencerait pas.

Rappel : En France nous ne manquons pas de richesse.

On dit "assistanat" donc choisissons un sujet qui ne devrait pas être sujet àpolémiques en 2007. Les retraites sont en France un problème mis en avant par le gouvernement. Seulement Bernard Thibault qui est informé sur la richesse de la France et la démographie nous dit que les retraites représenteraient àl’horizon 2020 trois pour cents du PIB en France si elles permettaient de vivre. Le mot solidarité et non assistanat peut encore être utilisé en France.

L’argent peut permettre de ne pas inventer parce qu’on récupère grâce àelle d’autres entreprises donc un existant. J’ajouterai et je me répète que le capitalisme a trouvé ses limites. Ce sont non pas les pauvres mais les plus démunis qui le voient les premiers. Ce sont eux les meilleures preuves du niveau de vie d’un pays et non du PIB. En effet on oublie que quiconque peut être en situation difficile. Ce qui est navrant c’est que les plus démunis croient que les entreprises françaises sont capables de fermer ce qui est faux.

Les fermetures d’entreprises dont on parle dans les médias ont été essentiellement dues àdes changements d’actionnaires. L’état se devait d’agir par des aides en faveur de la création-formation en entreprises dès Juin 2007 au lieu de dilapider leur budget en Juillet 2007 pour réduire de 12 à15 milliards le paiement annuel de l’impôt sur le revenu. En effet on ne manque pas en France de créatifs qui souhaiteraient agir.