par Matthieu Giroux
On parle sans cesse de réformer l’éducation. Si bien que cette fois-ci on liquide l’éducation de nos enfants. Chaque année plus personne n’est étonné des suppressions de postes dans l’éducation nationale.
On sait tous que notre éducation permet de nous rendre autonome. Pourtant on nous spécialise ce qui fait que l’on est dépendant des autres. La terminale S est la plus prisée des terminales. On dit que c’est une terminale généraliste. Pourtant peu de cours qui auront été appris serviront plus tard pour la plupart des élèves.
Nous avons tous envie d’être autonome quand on nous demande d’apprendre. Ceux qui réussissent sont ceux qui sont autonomes. Pourquoi alors n’apprend-t-on pas à être indépendant ? Un élève qui analyse est plus efficace qu’un élève qui apprend.
Il faudrait donc que l’élève soit aidé pour comprendre par lui-même. Au lieu de cela on lui fait avaler des informations que lui-même a du mal à comprendre.
Les formations en informatique sont un exemple de l’archaïsme de nos formations. Actuellement les informaticiens qui se distinguent des autres sont ceux qui connaissent les logiciels gratuits “dits†libres. On voit pourtant dans les formations pour informaticiens beaucoup de logiciels payants qui pourtant possèdent maintenant un clône libre. On devrait pourtant se poser cette question : Si un logiciel gratuit fait la même chose que le logiciel payant est-ce que je garde le logiciel payant ?
Nos formations devraient donc sans cesse s’intéresser aux limites de l’humain. Sinon nos entreprises ne pourront jamais profiter des derniers atouts de notre société.
Vous me direz qu’il faudrait former nos formateurs. Il existe des techniciens qui apprennent aux formateurs. Cherchons les pour qu’ils forment nos formateurs.
La formation d’un élève est réussie quand cet élève n’en a plus besoin. Pourtant le mercantilisme pousse à former sans se renouveler même si ce que l’on apprend ne sert plus.
On pourrait penser que le latin ne sert pas. Pourtant il sert à comprendre le français et à comprendre la structure des phrases. Si on supprime le latin il faut le remplacer par de la sémantique et de l’analyse de textes comme le font les juifs.